Le pragmatisme reprend le dessus Le pragmatisme reprend le dessus
L'Etat, les éleveurs et les vétérinaires ont trouvé un terrain d'entente pour que la campagne de vaccination se déroule le plus vite possible.
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A écouter le ministère de l'Agriculture, le différend entre éleveurs et vétérinaires concernant la vaccination contre la fièvre catarrhale ovine (FCO) est réglé. «Les modalités d'organisation [...] sur le terrain pour la campagne actuelle ont été éclaircies», assurait-il, le 30 mai, au lendemain d'un comité national de suivi de la FCO. Il reste maintenant à passer à la pratique.
Une chose est sûre, tout le monde a la volonté d'avancer. Et vite! Chacun garde en mémoire l'explosion de la maladie à l'automne dernier, et ses conséquences commerciales encore perceptibles. Il n'y a qu'une solution: la vaccination rapide et massive du cheptel de souche d'ici à la fin d'août. L'Etat a acheté les doses nécessaires pour 15 millions de bovins et 11 millions de petits ruminants.
Explication de texte
Le comité national de suivi a donc débouché sur un accord. Pour avancer, il a fallu éviter les mots qui fâchent. La vaccination et la certification restent du domaine du vétérinaire. Difficile d'écrire le contraire puisque c'est la loi. Et il en va de la crédibilité du système sanitaire français auprès de nos partenaires.
En revanche, dans le cas de la FCO, à l'exception des animaux destinés aux échanges et à l'exportation, la vaccination ne s'inscrit pas dans le cadre des prophylaxies dirigées par l'Etat. Pour qui sait lire entre les lignes, cela signifie que pour le cheptel de souche, c'est à l'éleveur et son vétérinaire de s'entendre sur la mise en musique: au cas par cas, dans le cadre de leur relation habituelle, pour définir les solutions les mieux adaptées en fonction des moyens et des contraintes de chacun. L'important est que figurent les numéros des animaux vaccinés sur le registre d'élevage, avec la signature du vétérinaire et son tampon sur les passeports des animaux destinés à l'exportation.
Rendez-vous à l'automneUne fois le calme retrouvé, une mission se penchera sur l'exercice libéral de la médecine vétérinaire, avec en toile de fond l'évolution du mandat sanitaire. |
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